
J’affectionne les mots. Je pense que l’on ne peut écrire sans être amoureux de la langue française. J’aime jouer avec eux, leur sens, leur étymologie, leur musique, leur danse une fois associés dans une phrase.
Écrire est un acte de précision, ne serait-ce que pour honorer la richesse de notre langue. C’est là que le duo d’inséparables intervient. J’ai conservé mes deux livres scolaires, écornés, au papier jauni, du collège des Tilleuls (dans le 94), fin des années 1970. Par amour des mots justes, et, je dois l’avouer, par doute sur une règle d’accord ou par oubli parfois à propos de la syntaxe, les deux gardiens de la langue trônent sur mon bureau, tels les adjoints fidèles du Roi Robert le Petit.
Détail amusant, le Bescherelle démarre par les verbes avoir et être, dont le premier, selon moi, n’arrive pas la cheville du deuxième en termes de signification et de guide dans nos attitudes. D’ailleurs, l’illustration du verbe avoir mentionne, comme exemple, « J’ai un beau livre » ou « J’ai acheté un livre ». Et l’un des derniers verbes conjugués, à la fin, n’est autre que le verbe Écrire !